4. Les jardins
Si Grasse est la ville des parfums, c’est aussi une ville qui pourrait être connue pour ses jardins. Elle a tout ce qu’il faut pour cela, il suffirait d’y intéresser les habitants. Cette partie du site va présenter d’abord les jardins qui ont marqué le paysage de Grasse, qu’ils soient disparus ou qu’ils existent encore.
La Villa Victoria est le plus ancien et le plus grand des jardins de Grasse. Il n’en reste plus que des souvenirs ou des parties totalement à l’abandon.
La Villa Noailles est le plus grand des jardins pouvant encore être visités, même si son état n’est plus celui de sa grande époque, et qu’il n’est ouvert au public que quelques heures par an.
Le Jardin de l’hôtel de Clapiers-Cabris est un petit jardin méconnu, qui gagnerait à être rendu accessible librement par le public.
Le Jardin du musée-villa Jean-Honoré Fragonard est un bijou très accessible, en plein centre, et lui aussi quasiment inconnu des Grassois. Mais ses palmiers phénix sont frappés par le charançon rouge, et personne ne s’en occupe. Deux sont déjà morts, et d’ici peu il n’y aura plus de palmiers dans le quartier de la palmeraie.
La Villa Croisset est l’exemple le plus dramatique des dégâts occasionnés par l’appétit de lucre des promoteurs immobiliers. Une des plus belles réalisations d’Europe a été presque entièrement détruite vers 1975, et ce qui en reste est laissé dans un total abandon.
Le Jardin du Clavecin n’est plus jardin. La dernière “rénovation” l’a achevé, ce n’est plus qu’un site totalement minéral et inutile, qui sera en été une fournaise. Une réalisation nuisible et coûteuse.
Le Jardin Botanique, Conservatoire de plantes à parfum du pays de Grasse, est une tentative de faire revivre la culture de la plante à parfum, qui a fait la renommée de Grasse au cours des décennies passées, et qui a presque complètement disparu de nos jours.