A pied dans Grasse

Cette fois nous partons d’un endroit de Grasse complètement différent. Pour éviter d’avoir à traverser toute la ville. Nous partons du boulevard Victor Hugo, et nous montons jusqu’au plateau St Hilaire et à la Chapelle des chiens. Nous y découvrirons des vues très différentes des circuits précédents, et encore de nouvelles traverses.

Nous stationnons sur le boulevard, près de la parfumerie Molinard. D’après le plan de Grasse, un certain chemin Mantègues doit nous permettre de rejoindre le boulevard Emile Zola par un lacet. Toujours d’après le plan, il doit prendre dans l’impasse du Petit Paris (1).
Nous suivons l’impasse jusqu’au bout sans voir aucun chemin sur la droite. Une habitante rencontrée à l’extrémité nous indique que le chemin en question prend plutôt sur le boulevard, mais aussi qu’il est propriétaire et qu’on ne peut plus y passer. Nous revenons avec elle jusqu’au boulevard, et elle nous offre un dicton grassois: “À Grasse, dans la descente, toutes les courges elles roulent.” Nous reprenons le boulevard, et notons une belle entrée sur la gauche.
Plus loin, voici en effet l’entrée du chemin Mantègues, et un portail interdisant le passage (2).
Continuons sur le boulevard, qui oblige d’ailleurs le piéton à traverser deux fois, pour laisser les voitures stationner contre le mur de l’ancien tribunal. Nous arrivons au lavoir.
La traverse Emile Zola part juste à côté du bassin (3).
Malheureusement elle a intéressé les tagueurs.
La traversée du boulevard Emile Zola est bien prévue (4).
La traverse se poursuit et laisse voir des entrées accueillantes ou des maisons qui ont eu leur heure de gloire.
L’escalier se termine sur la traverse des orangers, horizontale et fermée sur la gauche.
La traverse des orangers se termine sur l’avenue du Général de Gaulle.
L’avenue Fouques, sur notre gauche, nous incite à faire un détour (5).
A deux pas de là, on se croit déjà sur une petite route de campagne.
La vue sur Grasse est superbe, et aucun brise-vue ne nous en prive.
Un banc accueillant a dû être protégé contre les voitures.
Une belle maison à droite nous laisse profiter de son jardin.
Sur la gauche, un chemin sans entretien correspond sans doute à un ancien droit de passage, et doit pouvoir nous ramener vers le boulevard Emile Zola. Il faudra l’explorer.
Près de l’énorme bâtiment hospitalier qui marque l’extrémité du plateau St Hilaire, l’espèce de péninsule que nous contournons, on découvre un jardin, une cour, une vue superbe sur le quartier St Hilaire (6).
Une traverse en escaliers, non nommée et absente du plan, descend vers la traverse St Hilaire. Elle est bien entretenue (7).
D’un côté de la rue, un superbe rosier.
De l’autre, un jardin nous offre un énorme bouquet de pivoines.
Plus loin, ces deux fenêtres montrent à quel point les nouvelles menuiseries en PVC peuvent enlaidir l’existant.
Nous nous retrouvons sur l’avenue Général de Gaulle. Une cabine téléphonique s’approprie la totalité du trottoir.
Nous prenons à droite sur la place le bel escalier de la traverse Napoléon (8).
A gauche, un beau jardin.
Sur la gauche part le long chemin horizontal des Collinettes, qu’il nous faudra explorer.
Notre longue traverse se poursuit, très bien construite et aménagée, malheureusement déshonorée par des tags.
Nous arrivons sur le boulevard Y. E. Baudoin, que nous traversons au péril de notre vie.
La traverse Napoléon se poursuit, et nous laisse voir de près une maison bonbonnière, parfaitement entretenue.
Nous avons coupé le lacet du boulevard. En face, la traverse paraît se poursuivre, mais une grille la ferme (9).
Il nous faut prendre le boulevard, où les piétons n’ont visiblement pas été prévus.
… et encore moins un peu plus loin.
Heureusement le trajet sur le boulevard n’est pas trop long, et nous rejoignons le chemin de la chapelle des chiens (cette dernière est sur notre gauche, en contre-haut du boulevard) (10).
Encore une très belle vue sur le centre de Grasse et le piton sur lequel se dresse la cathédrale.
L’ancienne traverse menant à la chapelle n’est plus praticable.
Nous longeons les vestiges de ce qui a dû être un très beau jardin, avec des rocailles et des fabriques (11).
Le chemin en forte pente, aménagé pour un ensemble d’immeubles perché à cet endroit, rejoint la rue des carrières.
Un grand jardin abandonné sur la gauche.
Nous rejoignons le boulevard Charabot. Une belle entrée et sa glycine domine le carrefour.
Nous prenons le boulevard Charabot à droite, puis remontons l’avenue Y.E. Baudoin. Une superbe maison sur la droite est totalement à l’abandon, et ce n’est pas une exception dans Grasse.
Nous prenons à gauche le tranquille boulevard Antoine Maure. Nous laissons de côté plusieurs traverses sur la gauche, et une belle entrée sur la droite (12).
Une maison intéressante sur la droite.
Une traverse monte vers le boulevard J. Y. Baudoin. Pour une fois, on a beaucoup pensé aux piétons. Il est vrai que nous longeons le collège (13).
Un rosier Général Chablikine.
… et encore de belles pivoines.
Nous retrouvons enfin l’avenue Général de Gaulle et nos traverses de retour. Sur le boulevard Victor Hugo, un regard vers une traverse qui ne peut être qu’à Grasse, avec la cheminée de briques.